Je suis avec un grand intérêt la discussion qui s'est engagée il y a quelques jours sur le blog de Daniel Bourrion à propos de bibliothécaires "1.0", "2.0" (et plus si affinités). Et je me demande pourquoi il est si difficile de bloguer sous sa véritable identité - ceci dit, je me souviens de mes débuts de blogueuse il y a quelques mois, où je n'arrivais même pas à écrire "je". Je me demande pourquoi les biblioblogueuses qui s'aventurent dans une réflexion sur leur métier (lorsqu'elles osent aller jusque là), qui ont envie de s'exprimer sur leur travail, sur ce qui leur pose problème, ce qui marche bien, ce qui pourrait aller mieux, ne veulent ou ne peuvent pas le faire ouvertement. Je dis biblioblogueuses, car nos collègues hommes semblent avoir plus de latitude (ou plus d'audace) pour poster en leur nom propre, alors que pour une femme cela relève vraiment de la transgression : "pour qui elle se prend, celle-là ?"
En tant que fonctionnaires, nous avons, certes, un devoir de réserve. Toutefois, nous ne travaillons pas pour la Grande Muette et n'avons donc aucune obligation de secret. Il est donc probable que je me dé-pseudonymise sous peu.
2 commentaires:
Bon courage pour la prise de nom mais nulle crainte inutile, ce n'est pas douloureux :-)
Sujet très intéressant sera signet votre site pour vérifier si vous écrivez plus sur l'avenir
voyance totalement gratuit
Enregistrer un commentaire