"Ses tout premiers souvenirs étaient des distances : entre lui et sa mère, entre sa mère et son père, entre le sol et le plafond, entre l'inquiétude et la joie. Sa vie entière se résumait à des distances à mesurer, à raccourcir ou à rallonger. C'était un solitaire, toujours à la recherche de nouvelles distances : une façon de conjurer le sort, de dompter les mouvements du temps et de l'espace."
Henning MANKELL, Profondeurs (Seuil, 2008) - traduit du suédois par Rémi Cassaigne
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