Paris est parfois une ville assez mystérieuse. Exemple : j'ai fait deux fois le tour complet du cimetière de Montmartre, sans trouver l'entrée. C'est fou, ça ! Je vois plusieurs explications possibles :
- soit je suis nouille au point de ne pas repérer quelque chose qui ressemblerait à une porte - oh non, tout de même !
- soit y'avait une caméra cachée et on va se moquer de moi à la télé
- soit il a fallu entourer les morts de hauts murs pour une raison que j'ignore. Si c'est le cas, c'est plutôt inquiétant, non ? Ouïe ouïe ouïe, j'ose pas y penser !!!
- soit ce cimetière est réservé aux sportifs capables d'escalader comme qui rigole un mur d'enceinte de plusieurs mètres
- soit les plus hautes autorités considèrent que les vivants ont autre chose à faire que se balader dans un cimetière.
Je me suis consolée avec le Père Lachaise, dont j'ai trouvé l'entrée sans difficulté. Mais... je n'ai pas trouvé ce que je cherchais. Sans vouloir critiquer, je trouve ce cimetière assez mal rangé, ce qui ne facilite pas la recherche.
Au fil de mes randonnées parisiennes, j'ai rencontré deux très jolis noms que je suggère comme pseudonymes à ceux qui voudraient sortir un jour de la secte des anonymes zanonymes qui passent sur les biblioblogs et souhaitent y laisser des traces :
- Hégésippe Moreau (rue du 18ème arrondissement),
- Thinelle de Beurville (tombeau au Père Lachaise).
C'est tout de même plus classe que "anonyme", non ? Et le panache, bordel !
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