Rien de spectaculaire dans mon environnement professionnel, à part un peu de désordre horriblement banal. Mais si ça peut faire plaisir à Sophie (qui lance une chaîne de "montrer de bureau") et aux autres biblioblogueurs...
Triste et anonyme comme un bureau de n'importe qui, n'importe où, un bureau d'administratif de ce fichu siècle.Informatique trônant au milieu de rien, surfaces lisses, dossiers dans leurs boites à dossiers, baie vitrée, efficacité, couleur pratique, odeurs d' utilitaire pas un bouquin, pas un CD, pas une étagère bordélique, pas de piles hasardeuses, rien de spécifique de notre métier,à part peut-être un carton de chez Hachette (?) oublié sous le bureau, comme une vague réminiscence de foutoirs anciens... Que sommes-nous donc devenus ? Des gestionnaires ? Seulement ça ? C'est bien ce qu'on veut nous voir devenir. Excellente idée de Sophie, ces photos. Elles en disent long quelque part...
@anonyme Eh bien si, sur mon bureau il y a des livres et des CD ! J'ai par exemple en permanence un livre de Hervé Tullet, "Jeu de lumière", qui me fait rêver, également celui de Fabien Faure consacré à Richard Serra (sur lequel j'ai rédigé un coup de coeur il y a quelques jours) et encore quelques autres. Si vous vous promenez un peu dans ce blog, vous pourrez constater que j'aime lire, écouter de la musique, voir des films, et que je m'intéresse aussi aux arts visuels, aux sciences humaines. La photo montre seulement mon espace de travail personnel ; un plan plus large dévoilerait des étagères bien bordéliques pleines de livres, de CD, de DVD, et des piles hasardeuses comme vous semblez les aimer... L'ordinateur, bien sûr, est mon outil de travail ; je ne pense pas pour autant être seulement une "gestionnaire". "On veut nous voir devenir" quoi, exactement ? Regrettez-vous les bibliothèques à l'ancienne et les méthodes de travail d'antan ? Pas moi.
Je ne comprends pas votre réaction violente. Je ne faisais que réagir à la photo que vous montrez, je ne peux imaginer ce que je ne vois pas, tout de mème! Et mon interprétation finale allait dans le sens de ce que d'autres disent, ou vous-même, comme fonti "Comme toutes nos tables se ressemblent!" et "Nous nous mirons tous dans les mêmes écrans posés sur des bureaux qui se ressemblent beaucoup". Je n'ai pas la nostalgie que vous dites (d'ailleurs mon bureau ressemble au vôtre à peu de choses près), je déplorais simplement une certaine perte d'identité de notre profession, en général. Elle se voit aussi dans nos bureaux, c'est tout, mais c'est vrai que ce n'est pas le plus important. Et quand je dis "on veut nous voir devenir" je fais simplement allusion aux méthodes de recrutement et de formation qui nous sont annoncées (5 ou 10 jours de "tronc commun" administratif après concours, que voulez-vous former en si peu de temps, sinon des gestionnaires municipaux sans spécificité ?). Je pensais que vous étiez au courant, c'est tout. Et ça n'avait rien de personnel. Je disais d'ailleurs "que sommes-NOUS donc devenus", et je me mets dedans. Quant à votre invitation à visiter votre blog , franchement c'est un peu exagéré. Pour répondre à un post, il faut visiter tout le blog d'abord ? Désolé.
@anonyme Excusez-moi si mon ton vous a semblé violent : ce n'était pas mon intention, j'ai dû aller trop vite.
Une photo de bureau est loin de donner une image fidèle de nos environnements professionnels : il faudrait y ajouter les plans des bibliothèques dans lesquelles nous travaillons, situer les différents espaces les uns par rapport aux autres, y compris les espaces dévolus au public, savoir qui travaille avec qui, comment... D'accord avec vous : des interrogations sur notre métier, nous en avons tous ; la question de la formation des bibliothécaires me semble ahurissante aujourd'hui comme hier (les 120 jours de formation durant la 1ère année après le concours de bibliothécaire, je ne sais pas si vous avez connu, mais c'était quelque chose !). Même les formations au management me semblent inadéquates. J'ai eu, par exemple, trois stages différents sur la méthodologie de la gestion de projet - je me hérisse de partout rien qu'en écrivant ces mots qui dorénavant me donnent la nausée... 120 jours remplacés par 5 à 10 jours, effectivement, c'est n'importe quoi ! Je connais aussi quelqu'un qui vient de passer bibliothécaire à la promotion sociale et dont la formation s'élève à... 0 jour. C'est très peu, n'est-ce pas ?
8 commentaires:
Hi Nadine
Com se semblen totes les nostres taules! :-D
Aquesta tarda publicaré la meva a l'AMPLI.
Comme toutes nos tables se semblent!
Cet après-midi je publierai la mienne sur l'AMPLI
Fins ara!
Josep Lluís
Quel narcissisme ! ;-)
Nicolas
Mouais... Nous nous mirons tous dans les mêmes écrans posés sur des bureaux qui se ressemblent beaucoup - plus ou moins rangés, il est vrai !
@Nicolas, le narcissisme, j'suis pour et j'adore : si j'suis pas narcissique envers moi-même, qui le sera pour moi ?
Vanta-te- bartas, que degun te vanta gaire, vanta-te bartas, que degun te vanta pas !
Triste et anonyme comme un bureau de n'importe qui, n'importe où, un bureau d'administratif de ce fichu siècle.Informatique trônant au milieu de rien, surfaces lisses, dossiers dans leurs boites à dossiers, baie vitrée, efficacité, couleur pratique, odeurs d' utilitaire pas un bouquin, pas un CD, pas une étagère bordélique, pas de piles hasardeuses, rien de spécifique de notre métier,à part peut-être un carton de chez Hachette (?) oublié sous le bureau, comme une vague réminiscence de foutoirs anciens... Que sommes-nous donc devenus ? Des gestionnaires ? Seulement ça ? C'est bien ce qu'on veut nous voir devenir. Excellente idée de Sophie, ces photos. Elles en disent long quelque part...
@anonyme
Eh bien si, sur mon bureau il y a des livres et des CD ! J'ai par exemple en permanence un livre de Hervé Tullet, "Jeu de lumière", qui me fait rêver, également celui de Fabien Faure consacré à Richard Serra (sur lequel j'ai rédigé un coup de coeur il y a quelques jours) et encore quelques autres. Si vous vous promenez un peu dans ce blog, vous pourrez constater que j'aime lire, écouter de la musique, voir des films, et que je m'intéresse aussi aux arts visuels, aux sciences humaines.
La photo montre seulement mon espace de travail personnel ; un plan plus large dévoilerait des étagères bien bordéliques pleines de livres, de CD, de DVD, et des piles hasardeuses comme vous semblez les aimer... L'ordinateur, bien sûr, est mon outil de travail ; je ne pense pas pour autant être seulement une "gestionnaire".
"On veut nous voir devenir" quoi, exactement ?
Regrettez-vous les bibliothèques à l'ancienne et les méthodes de travail d'antan ? Pas moi.
Je ne comprends pas votre réaction violente. Je ne faisais que réagir à la photo que vous montrez, je ne peux imaginer ce que je ne vois pas, tout de mème! Et mon interprétation finale allait dans le sens de ce que d'autres disent, ou vous-même, comme fonti "Comme toutes nos tables se ressemblent!" et "Nous nous mirons tous dans les mêmes écrans posés sur des bureaux qui se ressemblent beaucoup". Je n'ai pas la nostalgie que vous dites (d'ailleurs mon bureau ressemble au vôtre à peu de choses près), je déplorais simplement une certaine perte d'identité de notre profession, en général. Elle se voit aussi dans nos bureaux, c'est tout, mais c'est vrai que ce n'est pas le plus important. Et quand je dis "on veut nous voir devenir" je fais simplement allusion aux méthodes de recrutement et de formation qui nous sont annoncées (5 ou 10 jours de "tronc commun" administratif après concours, que voulez-vous former en si peu de temps, sinon des gestionnaires municipaux sans spécificité ?). Je pensais que vous étiez au courant, c'est tout. Et ça n'avait rien de personnel. Je disais d'ailleurs "que sommes-NOUS donc devenus", et je me mets dedans. Quant à votre invitation à visiter votre blog , franchement c'est un peu exagéré. Pour répondre à un post, il faut visiter tout le blog d'abord ? Désolé.
@anonyme
Excusez-moi si mon ton vous a semblé violent : ce n'était pas mon intention, j'ai dû aller trop vite.
Une photo de bureau est loin de donner une image fidèle de nos environnements professionnels : il faudrait y ajouter les plans des bibliothèques dans lesquelles nous travaillons, situer les différents espaces les uns par rapport aux autres, y compris les espaces dévolus au public, savoir qui travaille avec qui, comment...
D'accord avec vous : des interrogations sur notre métier, nous en avons tous ; la question de la formation des bibliothécaires me semble ahurissante aujourd'hui comme hier (les 120 jours de formation durant la 1ère année après le concours de bibliothécaire, je ne sais pas si vous avez connu, mais c'était quelque chose !). Même les formations au management me semblent inadéquates. J'ai eu, par exemple, trois stages différents sur la méthodologie de la gestion de projet - je me hérisse de partout rien qu'en écrivant ces mots qui dorénavant me donnent la nausée... 120 jours remplacés par 5 à 10 jours, effectivement, c'est n'importe quoi ! Je connais aussi quelqu'un qui vient de passer bibliothécaire à la promotion sociale et dont la formation s'élève à... 0 jour. C'est très peu, n'est-ce pas ?
Bien cordialement
:-)
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