Quel bonheur de découvrir à la faveur d'un dimanche très pluvieux (après des mois de littérature tombe-des-mains-avant-la-30ème-page) le dernier roman de Michèle Lesbre, Le canapé rouge (éd. Sabine Wespieser, 2007) !
Un roman ferroviaire : la narratrice, Anne, laisse vagabonder ses pensées à l'occasion d'un voyage en Transsibérien pour rejoindre Gyl, un homme qu'elle a aimé et que finalement elle ne retrouvera pas. Tout la ramène vers sa voisine et complice, Clémence, une vieille dame facétieuse assise sur son canapé rouge, à laquelle elle lisait régulièrement des récits liés aux vies de femmes libres (Olympe de Gouges, Milena Jesenska, Marion du Faouët,...). Amour, présent et passé se font écho lors de ce voyage, sur fond de Russie post-soviétique.
Un livre tendre, lumineux et délicat, à ne pas rater.
Et quelle joie ! Il me reste à découvrir les autres romans de Michèle Lesbre : Boléro (2003), Un certain Felloni (2004), La petite trotteuse (2005) chez Sabine Wespieser ; Nina par hasard (2001) au Seuil ; Que la nuit demeure (1999), Une simple chute (1997), Que la nuit demeure (1999) chez Actes Sud Babel noir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire